Confiteor: Une histoire du dark age

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    Ligne du temps

    Guillaume.H
    Guillaume.H
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    Messages : 18
    Date d'inscription : 15/04/2018
    Localisation : Trois-Rivières

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    Message par Guillaume.H Ven 07 Sep 2018, 20:32

    Ligne du temps (Le tous n'est pas obligatoire à savoir, il tient simplement à titre d'information concernant la formation du nouveau continent.)
    1112
    13 ans suite à la reconquête de Jérusalem et la fin de la première croisade, la France envoie des navires d’envergure dans l'océan Atlantique dans l’espoir de trouver une ile ou un continent afin de s’approvisionner en métaux pour palier à la pénurie de fer de l’Europe.
    1114
    Les nouvelles rejoignent l’Europe ; la France, ayant découvert un continent rapidement baptisé la « Nouvelle-Europe », confirme que celui-ci regorge de matériaux premiers et compte déjà quelques emplacements en prévision de l’exploitation du fer.
    1115
    L’Angleterre, l’Italie et la Germanie se joignent à cette ruée vers le fer dans le nouveau continent. Vu le manque d’hostilités entre les factions, une certaine entente semble établie entre les différentes nations se rendant en Nouvelle-Europe.
    1117
    Parmi les quelques regroupements de terres établies en Nouvelle-Europe, la seigneurie de Port-Aux-Rivières (Trois-Rivières) fleurit à bon train. Celle-ci regroupe plusieurs nationalités et devient vite l’endroit de prédilection pour l’importation et l’exportation grâce à son port grandissant d’année en année. On découvre également la présence de certains natifs amérindiens. Quelques conflits éclatent à petite échelle durant les quelques années à venir, mais sans plus.
    1118
    Plusieurs mines sont explorées et grandissent au nord de Port-aux-Rivières. Les « Shaw lands » (Shawinigan et les alentours), tel que nommées par les britanniques, deviennent vite un territoire où plusieurs petits campements de travailleurs et mineurs encadrés se forment suite à l’établissement de quatre grandes mines de fer, de cuivre et d’argent. Le matériel est exploité à bon train et descendu par petites embarcations le long de la rivière pour être exporté directement de Port-aux-Rivières vers l’Europe.
    1119
    Un lourd débarquement de Chrétiens militants arrive sur le continent et la présence catholique se fait voir de manière proéminente. Les problèmes avec les amérindiens sont pris en main en les tenant à distance des points stratégique et du peuple. Quelques tentatives sont essayées afin de convertir ce peuple païen.
    1121
    La disparition de plusieurs mineurs et travailleurs dans les Shaw Lands se fait remarquer et on blâme les amérindiens pour leur disparition, bien qu’ils n’ont été que rarement vus au nord. Les mineurs refusent de travailler et certains quittent. On en pend quelques uns pour les mettre en rang et les remettre au travail tout en augmentant la présence de miliciens.
    1122
    La présence de peuples viking aux nord des Shaw Lands est confirmée. Leur présence étant découverte, ceux-ci entreprennent une attaque d’envergure sur les mines et leurs campements afin de les piller. Leur victoire presque assurée se voit stoppée alors qu’ils prennent la fuite suite à un grondement sourd provenant du sol. On ne revit plus aucun signe de ce peuple suite à cet événement.  
    1125
    À l’aube du 22 décembre 1125, un mineur exténué ayant couru toute la nuit des Shaw Lands jusqu’à Port-aux-Rivières apporte une mauvaise nouvelle à la seigneurie. Les mines sont perdues et il ne reste aucun survivant. Lorsque questionné, le jeune homme en sanglot murmure les quelques mots suivants : « Des bêtes… ils sont venus… et ils se sont nourrit. ».

    Port-aux-Rivières se vide. De ses miliciens, ses templier, ses croisés. Chaque homme et chaque femme pouvant tenir une arme est envoyé afin d’exterminer les païens ayant massacrés les croyants du Saint Père. On put entendre de la seigneurie le 23 décembre au soir une énorme déflagration suivie d’une aurore boréal bleutée dans le ciel en direction des Shaw Lands qui illumina le ciel durant toute la nuit.

    Suite à cet évènement, un puissant blizzard vint heurter les remparts de la seigneurie pendant près d’une semaine, forçant tous et chacun à se barricader à l’intérieur. Ce n’est qu’à la retombée de la tempête qu’on envoya des éclaireurs afin d’investiguer la situation.

    Tous mort, pourfendus, gelés et solidifiés dans le froid et la glace. Les croyants envoyés sur place avaient été annihilés. Certains corps vikings furent trouvés en très faible quantité, confirmant les soupçons de plusieurs, mais instaurant par le fait même un effroi par rapport à ces hérétiques et leur « magie païenne ». Le froid avait pris sa place en ces terres, celui-ci s’était amplifié de manière accablante et de manière permanente, ne laissant les saisons changer sa température à jamais.  

    Cet évènement est marqué dans l’histoire de la Nouvelle-Europe comme le Massacre des Shaw Lands.        
    1126 à 1146
    Suite au Massacre des Shaw Lands, le nord fut laissé au nord. Les gens se replièrent sur eux même. La fortification des seigneuries et ses défenses devint une priorité. La présence de croisés et templiers parmi la milice fut remarquée, eux stationnés uniquement dans les limites des villages et de la seigneurie mère dans le seul but de protéger les endroits d’importance.

    Pendant 20 ans, on s’assura qu’une tragédie pareille ne puisse incommoder Port-aux-Rivières, dans l’éventualité où le nord frapperait à nouveau à ses portes. Celle-ci grandit, ses remparts s’érigèrent et elle prit l’allure que l’on connaît d’elle aujourd’hui : forte et majestueuse.

    Toutefois, les réserves de minerais amassés diminuent petit à petit au fil des années. Quelques petites mines sont trouvées et excavées à l’ouest, non loin de la seigneurie, mais rien n’est comparable aux Shaw Lands. Le continent se retrouve donc en sursis.
    1147
    À l’aube d’une nouvelle croisade en Europe annoncée par le Pape Eugène III, le roi de France Louis VII et le roi romain Conrad III de Germanie font rapatrier tous les effectifs religieux. La sainte Empire de Rome et le Royaume d’Angleterre font également quelques manœuvres furtives dans le but de ramener quelques hommes d’ordre religieux. On laissa donc la Nouvelle-Europe et sa seigneurie mère à elle-même et à ses problèmes, sans réel dirigeant répondant du royaume de la France. Cette année marqua le moment où Port-aux-Rivières devint responsable d’elle-même et où les familles bourgeoises et autres se l’arrachèrent en vue de diriger ses terres hostiles.    
    1149
    Après quelques années de débat entre les bourgeois, la famille De Bézier prend la tête de Port-aux-Rivières ainsi que de la région afin de veiller à sa prospérité et sa sécurité.
    1155
    Suite à la fin de la seconde croisade, le retour des troupes de l’église se fait à peine visible. C’est grâce à la famille Della Rovere, originaire de la Ligurie en Italie, que l’église se voit fortifiée et plus présente. Celle-ci restaure la sainteté d’antan dans la seigneurie mère. Les effectifs sont acceptables, mais la motivation du clergé empêche encore et toujours une bonne couverture du territoire. Le clergé n’étends donc que très peu son autorité au-delà de Port-aux-Rivières.
    1161
    Le débarquement de navires Ukrainien fait paniquer les habitants de la Nouvelle-Europe alors que la famille Izyaslavich, de la maison Rurik, demande un entretient avec la famille De Bézier. Voulant éviter les conflits et instaurer une bonne entente, Vangov « of Kiev » Izyaslavich signe une entente avec les familles de la Nouvelle-Europe.

    Celui-ci dicte que sa famille occupera les « Shaw Lands » et débarrassera de ses terres toutes menaces présentes en échange du libre passage au port de la seigneurie. Ayant les effectifs militaires à plat, la famille De Bézier accepta avec la condition supplémentaire que la famille Izyaslavich reprenne les mines et leur exploitation une fois le territoire reconquit, fournissant ainsi Port-aux-Rivières en minerais à nouveau. Le traité fut donc conclu.
    1163
    Suite à l’arrivée de la famille Izyaslavich, les De Bézier lèguent des terres aux nord-est de la rivière (Notre-Dame-du-Mont-Carmel) aux membres du Saint-Empire romain germanique, la famille Rotbart, afin d’agir comme un relais entre les travailleurs du nord et ceux répondant de leur famille, mais aussi afin de garder un œil sur les nouveaux arrivants.  
    1165
    Voyant la famille Rotbart obtenir des terres par la main des De Bézier, les familles bourgeoises présentent font la demande de diriger un lot de terres à leur tour afin de représenter leur supériorité par rapport au peuple et ainsi en diriger une partie. Des terres et des titres sont alors distribués afin de calmer leurs ardeurs. Port-aux-Rivières devient alors une baronnie dirigée par un seigneur représenté par l’un des membres des De Bézier.  
    1171
    Les Shaw Lands sont désormais fermement occupées par les Izyaslavich. Après avoir repoussé les viking pendant 10 ans et bâtis de solide rempart, ceux-ci réussissent à sécuriser une mine sur quatre en leur fief même. Dans le souci de ne pas s’éparpiller sur un territoire trop vaste, ils laissent les 3 autres mines à l’abandon, préférant se concentrer sur une seule, celle longeant la rivière, afin de faciliter le transport des minerais. Chose intrigante, les vikings n’ont démontré d’hostilité jusqu’à présent, se contentant d’éviter les Izyaslavich comme la peste.
    1174
    Les premiers pas vers des parlés sont faits avec le peuple viking et le fief de la maison Rurik. Une trêve précaire est signée entre les ukrainiens et le peuple de Sven Stefánsson, originaire de la Scandinavie.
    1179
    Après quelques années de bonnes ententes, des démarches sont faites afin d’instaurer un poste de traite à mi-chemin entre les Shaw Lands et Port-aux-Rivières (Saint-Étienne-des-Grès) afin de développer des relations et avantager le commerce entre les Scandinaves et les gens de la seigneurie mère. Bien que méfiants à l’idée, les De Bézier acceptèrent suite à l’appui de cette mention par les Izyaslavich.
    1181
    Le poste de traite attire de plus en plus d’amérindiens, rendant ainsi plus facile les échanges culturels entre peuples. Contrairement aux scandinaves, les amérindiens se montrent moins fermés par rapport à l’unique dieu lors de discussions religieuses.
    1182
    Les bourgeois britanniques de la famille Lackland décident d’investir dans le poste de traite afin d’en faire un point tournant du nouveau continent. Ils lancent alors des projets de constructions à cet endroit. Un village, des palissades de bois et bien entendu une église y seront érigés. L’endroit tombe sous la garde des Lackland et une taxe est imposée à ceux s’y installant. Le village se verra plus tard conféré le nom de « La croisée » ou pour les britanniques : « Crossroad ».  
    1187
    Port-aux-Rivières accepte désormais les amérindiens à l’intérieur de ses murs pour commerce et affaires. Le peuple amérindien se scinde entre les natifs et les « convertis de  Crossroad » ayant été assimilés par la religion catholique. Aucuns conflits n’éclatent et les deux parties demeurent en bon terme malgré le dégoût des natifs.
    1189
    Des missives apportent les nouvelles d’une troisième croisade en Europe. Comme aucune famille n’eut de retour significatif des effectifs religieux dont ils ont fait grâce lors de la précédente, tous sauf les Della Rovere s’abstiennent d’envoyer des troupes.
    1192
    En une soirée fraîche et venteuse de septembre, sans qu’aucune personne ne les voient ou sentent arriver, des émissaires provenant du sultanat de Ayyubid se présentèrent aux portes de Port-aux-Rivières en brandissant une copie du traité de Jaffa directement de Syrie.

    Saladin et le roi d’Angleterre Richard I avaient signés un traité de trêve. La troisième croisade était terminée et une parcelle du peuple de l’ouest désirait désormais s’établir sur le nouveau continent. Il s’en fallu de peu pour que leurs têtes roulent à cet instant. La famille Lackland, parents proches de Richard I, s’interposa afin d’honorer le traité par peur de perdre la face et leur honneur, ce qui sauva la vie des musulmans.  

    Les envoyés du sultanat obtinrent après des négociations farouches, mais brèves, lors de cette soirée les trois iles à l’est de la ville (L’ile Saint-Christophe, l’ile Saint-Quentin et l’ile Caron). Cette manœuvre exécrable de la part des De Bézier et Della Rovere était dans le seul but de minimiser leurs déplacements ainsi que de garder un œil sur ce peuple hérétique à leurs yeux.
    1194
    Une partie des membres du sultanat d’Ayyubid joignent Crossroad et y établissent une guilde des marchands et troqueurs. Celle-ci rassemble tout artisans, marchants et troqueurs du continent sous différents représentants d’ethnies différentes. Celle-ci regroupe les amérindiens, les scandinaves, les germaniques, les ukrainiens et les britanniques ainsi que les membres du sultanat d’Ayyubid représentés par Azem Ibn Shihab Al-Asad. Le regroupement prend ainsi le nom de « La guilde des vents d’argent ».
    1200
    Au printemps 1200, ont pu remarquer la hausse de phénomènes étranges sur le continent. Une famille entière de fermiers isolés de la civilisation disparue mystérieusement sans laisser de traces. D’énormes arbres avaient poussé sur la rive sud du fleuve dans l’espace d’un mois, ce qui eut comme résultat la traversée de quelques tribus amérindiennes. On racontait même qu’un fou aurait aperçu parmi les rayons de l’aube, non loin d’une des mines abandonnées des Shaw Lands, une silhouette enflammée.

    Plusieurs rumeurs circulaient. La nature se serait éveillée selon certains dires des peuples païens. Les esprits gardiens seraient de retour en ces terres après plusieurs années d’absence. L’église fit taire les dires et rumeurs profanes au nom du Père et de son unique influence sur ses terres lui appartenant. Ces histoires finirent par se taire, mais pas sans avoir instaurées dans l’esprit de plusieurs le doute et la peur.
    1204
    La guilde des vents d’argent s’installe à Port-aux-Rivières suite à l’initiative du sultanat d’Ayyubid, chapeautée par les britanniques et la famille Lackland. Celle-ci au cours des années aménagera un quartier marchand rivalisant toutes installations artisanales déjà établies dans la ville et finira par en regrouper la majeur partie sous son nom. Elle fera son mandat d’approvisionner en produits divers toutes les nationalités et ethnies, sans exceptions. C’est la première fois dans l’histoire du continent qu’on accepta les scandinaves et les musulmans dans l’enceinte des murs de Port-aux-Rivières. Ceux-ci seront en tout temps surveillés, jugés et méprisés du regard par la plupart des résidents et de la milice, mais seront libre de leurs actions.
    1210
    Après 10 années de silence par le clergé, une deuxième vague de rumeurs fait surface. Une série de meurtres nocturnes pris d’assaut les alentours la seigneurie, rendant les rues et sentiers bien vide durant la nuit et instaurant la peur chez ses résidents. Certains murmuraient la présence d’ombres, circulant et rôdant à la recherche de victimes. La première ronde instaurée de milicien nocturne ne tenu qu’une seule nuit… après quoi on ferma les herses et fortifications passé le crépuscule et ce, pour chaque journée à venir dans le futur. On ne sut jamais ce qui est advenu des miliciens, mais les meurtres se calmèrent quelques temps après.
    1217
    Suite aux étincelles qui provoqua la cinquième croisade en Europe, Azem Ibn Shihab Al-Asad se présenta devant les membres de la famille De Bézier et Rotbart afin de signer un nouveau traité de neutralité. Vue les conflits imminents entre le sultanat Ayyubid, royaume de France et le Saint Empire Romain gouverné par les germanique de la maison Hohenstaufen, les membres du sultanat de la Nouvelle-Europe offrent de garder une neutralité absolue durant le conflit en orient.

    Ceux-ci ne quitteront pas le continent et ne s’engageront donc dans cette croisade sous aucun prétexte, à condition que les représentants de la France et du Saint Empire Romaine en fassent autant. Bien que les chrétiens n’apprécièrent guère l’audace des musulmans, l’entente fut conclue une fois de plus dans l’optique d’éviter un bain de sang inutile. Après tout, le sultanat n’avait jamais été une réelle source de problème jusqu’à maintenant.

      La date/heure actuelle est Mar 07 Mai 2024, 19:10