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Mise en bouche
Imaginez une Mauricie active entre les années 1100 et 1200. Les mines de bons minerais, tel que le fer, se font rares en Europe. Cela lança une course folle au-delà de l’océan à la recherche d'îles pouvant subvenir à ces besoins. La France, l'Espagne et l'Angleterre, tous dans une nécessité accablante et avares, mais également curieux à l'idée de la découverte de l'inconnu, se lancèrent dans la conquête d'un nouveau continent et atterrirent au Québec.
C'est après quelques recherches de terrain que ceux-ci révèlent avec grand soulagement que le Québec regorge en abondance de fer ; la colonisation et l'exportation peut donc commencer. C'est après la construction de quelques campements afin de s'établir convenablement que l'exploitation commença réellement. Afin de libérer les prisons, on déporta un nombre impressionnant de prisonniers qui feront office d'ouvriers. Plusieurs personnes se portent volontaire, tous à la recherche de travail pouvant subvenir à leurs besoins. Après plusieurs années le continent commence à prendre forme tant coté population qu'infrastructures. La populace prend son train quotidien et le continent se voit peuplé par toute sorte de gens voulant y tenter leur chance pour ses innombrables opportunités, même autres que ses minerais.
Parmi les regroupements présents, la Seigneurie de Port-aux-Rivières s'est établie avec succès (Son bourg se situant et couvrant la totalité du centre-ville actuel de la ville de Trois-Rivières). Marchés, forgerons, ferrailleurs, tanneurs, bouchers, libraires, celle-ci s'est remplie avec le temps de quoi pouvant subvenir aux besoins d'une populace importante. Annexé à celle-ci, au-delà des remparts, le faubourg de la rive s'étant le long du fleuve (De Trois-Rivières ouest aux Cap-de-la-Madeleine) d'ouest en est. La populace de ce faubourg est constituée des familles de mineurs, de bucherons et d’agriculteurs de tout genre tentant tant bien que mal de mener une vie normale.
Le tout laisse présager une ambiance bien modeste, mais les habitants connaissent depuis les quelques années d'établissement le revers de la médaille du terres temporairement surnommées la Nouvelle-Europe. Les seigneuries ne se sont pas construites en criant "fer à ch'val!". La disparition de familles complètes d'ouvriers dans leurs campements, le massacre de bûcherons s'aventurant en faible nombre dans les forêts à la recherche de bois de construction ou les trouvailles de cadavres écorchés et suspendus à des arbres n'étaient que quelques aperçus de ce dont plusieurs personnes ont étés témoins. Malgré le tout, l'Europe avait de besoin de ces ressources et l'envoie de miliciens fût suffisante pour atténuer ces incidents.
Toutefois, une ambiance perfide persista. Les gens hors des remparts ne se sentirent jamais vraiment en sécurité et ce, malgré la présence constante de miliciens. Tous visent à finir à la seigneurie, à l'intérieur des murs, en sécurité. Celle-ci étant accessible de jour... mais la nuit, ses herses se ferment et les résidents de l'extérieur se font souvent jetés hors de celle-ci, laissés à eux même.
Vous direz: « Mais pourquoi risquer sa vie sur le continent? ». Je vous répondrai: Entre la famine, la pauvreté, la peste et le choléra, ou un danger constant, mais incertain, lié à un gagne-pain constant... que choisiriez-vous?
C'est après quelques recherches de terrain que ceux-ci révèlent avec grand soulagement que le Québec regorge en abondance de fer ; la colonisation et l'exportation peut donc commencer. C'est après la construction de quelques campements afin de s'établir convenablement que l'exploitation commença réellement. Afin de libérer les prisons, on déporta un nombre impressionnant de prisonniers qui feront office d'ouvriers. Plusieurs personnes se portent volontaire, tous à la recherche de travail pouvant subvenir à leurs besoins. Après plusieurs années le continent commence à prendre forme tant coté population qu'infrastructures. La populace prend son train quotidien et le continent se voit peuplé par toute sorte de gens voulant y tenter leur chance pour ses innombrables opportunités, même autres que ses minerais.
Parmi les regroupements présents, la Seigneurie de Port-aux-Rivières s'est établie avec succès (Son bourg se situant et couvrant la totalité du centre-ville actuel de la ville de Trois-Rivières). Marchés, forgerons, ferrailleurs, tanneurs, bouchers, libraires, celle-ci s'est remplie avec le temps de quoi pouvant subvenir aux besoins d'une populace importante. Annexé à celle-ci, au-delà des remparts, le faubourg de la rive s'étant le long du fleuve (De Trois-Rivières ouest aux Cap-de-la-Madeleine) d'ouest en est. La populace de ce faubourg est constituée des familles de mineurs, de bucherons et d’agriculteurs de tout genre tentant tant bien que mal de mener une vie normale.
Le tout laisse présager une ambiance bien modeste, mais les habitants connaissent depuis les quelques années d'établissement le revers de la médaille du terres temporairement surnommées la Nouvelle-Europe. Les seigneuries ne se sont pas construites en criant "fer à ch'val!". La disparition de familles complètes d'ouvriers dans leurs campements, le massacre de bûcherons s'aventurant en faible nombre dans les forêts à la recherche de bois de construction ou les trouvailles de cadavres écorchés et suspendus à des arbres n'étaient que quelques aperçus de ce dont plusieurs personnes ont étés témoins. Malgré le tout, l'Europe avait de besoin de ces ressources et l'envoie de miliciens fût suffisante pour atténuer ces incidents.
Toutefois, une ambiance perfide persista. Les gens hors des remparts ne se sentirent jamais vraiment en sécurité et ce, malgré la présence constante de miliciens. Tous visent à finir à la seigneurie, à l'intérieur des murs, en sécurité. Celle-ci étant accessible de jour... mais la nuit, ses herses se ferment et les résidents de l'extérieur se font souvent jetés hors de celle-ci, laissés à eux même.
Vous direz: « Mais pourquoi risquer sa vie sur le continent? ». Je vous répondrai: Entre la famine, la pauvreté, la peste et le choléra, ou un danger constant, mais incertain, lié à un gagne-pain constant... que choisiriez-vous?
